Marmite norvégienne Simma
marmite norvégienne et glacière Simbalad simmae.fr
chanvre

Simmae utilise la laine de chanvre pour garnir les coussins des marmites norvégiennes Simma.

I. POURQUOI LA LAINE DE CHANVRE ?

  1. Elle offre une inertie thermique proche ce celle de la laine de mouton. La laine de chanvre a un lambda de 0,039 contre 0.037 pour la laine de mouton,
  2. Elle est ininflammable, insensible aux rongeurs, aux insectes et à l’humidité. Sa fibre longue  est très résistante et explique sa longévité,
  3. Elle pousse ici, dans le Poitou-Charentes sans avoir besoin d’arrosage ni de traitement chimique,
  4. De par sa culture et sa proximité, c’est la matière qui offre le meilleur bilan carbone.

II. cannabis sativa

C’est le nom scientifique de la plante qui contient moins de  % de Thc.
A ne pas confondre avec l’herbe qui est utilisée à des fins thérapeutiques ou récréatives. 

III. Un peu d’histoire !

Les premières utilisations de cette plante remontent à environ 8 000 ans avant Jésus-Christ en Chine. Nos ancêtres ont utilisé le chanvre pour ses fibres solides dans la confection de textiles ou la fabrication de papier, pour ses graines nourrissantes dans l’alimentation et pour ses propriétés médicinales dans la pharmacopée.

En France, le chanvre s’importait sous Charlemagne pour fabriquer des toiles, des draps et des voiles de bateaux. Sur le territoire, l’industrie est florissante jusqu’au 18e siècle. Mais face à la concurrence des manufactures industrielles, à l’essor du coton et à la disparition de la marine à voile, la production française chute au 19e siècle. Sa culture passe de 176 000 hectares en 1840 à 37 000 hectares en 1900 et 700 hectares en 1960 !

Aujourd’hui la France est le premier producteur mondial de chanvre, avec une production de plus de 100 000 tonnes en 2020.

Aujourd’hui, les acteurs de la filière chanvre travaillent à la reconstituer et à la renforcer.

IV. une culture ecologique

 Le chanvre présente un certain nombre d’avantages environnementaux :

  • Stockage du carbone : un hectare de chanvre stocke de 9 à 15 tonnes de CO2.
  • Briser le cycle des maladies. En outre, la croissance rapide et l’effet d’ombrage des plants de chanvre empêchent les mauvaises herbes de pousser.
  • Prévention de l’érosion des sols : les feuilles denses de chanvre forment une couverture naturelle du sol, ce qui réduit la perte d’eau et protège les sols de l’érosion.
  • Biodiversité : le cycle de floraison se déroule généralement de juillet à septembre, ce qui coïncide avec l’absence de production de pollen provenant d’autres cultures. Le chanvre produit de grandes quantités de pollen.
  • Utilisation faible ou nulle de pesticides : le chanvre a peu de prédateurs naturels. On peut éviter d’utiliser des insecticides, des herbicides et des fongicides dans la plupart des. 

Le chanvre, même non biologique, reste donc une plante « propre » à la culture peu polluante. Pour comparer, « l’impact global du coton est 26 fois plus important que le chanvre. La fibre de chanvre a un impact sur le changement climatique 3 à 10 fois inférieur aux autres fibres textiles ». (étude Evéa, missionnée par Flax Company).

Le chanvre est également la plante qui produit le plus de biomasse à l’hectare (environ 2 à 3 fois plus que le coton). À surface égale, elle a donc un rendement bien supérieur.

Toutes les parties de la plante peuvent être utilisées dans divers domaines : il n’y a donc pas ou peu de déchets. En fin de vie, les produits fabriqués en chanvre peuvent être compostés ou recyclés.

V. TRANSFORMATION DE LA PLANTE

Après le semis, la plante arrive à maturité en environ 5 mois. Elle est alors coupée et laissée sur le champ avant l’opération de rouissage. Cette étape de macération facilite la séparation de l’écorce filamenteuse avec la tige. Les fibres libériennes commencent à se séparer des fibres de la moelle ou autres tissus végétaux.

Après le semis, la plante arrive à maturité en environ 5 mois. Elle est alors coupée et laissée sur le champ avant l’opération de rouissage. Cette étape de macération facilite la séparation de l’écorce filamenteuse avec la tige. Les fibres libériennes commencent à se séparer des fibres de la moelle ou autres tissus végétaux.

Les pailles sont ensuite mis en balle pour être acheminées à l’usine de défibrage.

Le défibrage se fait de manière mécanique, à l’aide de “marteaux” automatiques on écrase la paille pour séparer la chènevotte de la fibre. Une fois cette fibre séparée, l’étape de peignage va éliminer les impuretés et les fibres les plus courtes indésirables pour l’exigence d’une qualité supérieure.

La filasse (ou fibre de chanvre) contient des fibres corticales longues et solides qui sont les plus prisées de la plante et généralement destinées à la production textile. On obtient cette fibre en la séparant de la chènevotte grâce à un processus de défibrage.

C’est à ce stade de transformation que la laine de chanvre entre dans les coussins des marmites norvégiennes.

 

Une fibre aux multiples propriétés

Le chanvre est naturellement très résistant. Il résiste aussi très bien à l’eau.

Les fibres naturelles ont aussi des propriétés antibactériennes, il est hypoallergénique et limite les mauvaises odeurs